Pour la 22ème semaine de l’année, c’est le 21ème HebdoMAF qui se dévoile : nouveaux projets pour Toulouse, rénovation de la Grande Motte, appel à idées pour Paris, cette semaine, on se questionne sur le futur visage de nos villes. Egalement, la gronde contre le projet Europa City qui se structure et s’intensifie, et enfin, le musée Yves Saint-Laurent de Marrakech lauréat du prix AFEx 2018.

C’est parti pour 5 minutes d’infos !
Hebdo MAF 21

La ville rose à la recherche de nouveaux pétales !

La tendance est à la requalification de lieux qui ont perdu leurs usages initiaux avec l’évolution des pratiques. Ainsi, après « Réinventer Paris » et « Imagine Angers » c’est au tour de la ville de Toulouse de proposer des sites vacants pour y construire le nouveau visage de la métropole.

Au total, 20 sites ont été sélectionnés, répartis entre Toulouse et les communes limitrophes, et attendent impatiemment le résultat de l’appel à projets. Les candidats peuvent déposer un dossier jusqu’au 28 Septembre, pour une annonce des lauréats attendue le 28 janvier 2019.

 

Europa(s) City (du tout)

Alors que les associations de défense de l’environnement font bloc depuis un moment, c’est au tour des fédérations de commerçants de se joindre à la gronde contre le super-projet porté par Immochan et Wanda. Unis contre le projet pour des raisons diverses, les opposants dénoncent l’incohérence d’Europa City au regard des ambitions du gouvernement.

Ainsi, les Fédérations de commerçant opposent au prétendu dynamisme économique que la ZAC va représenter, le coup porté aux centres villes des communes avoisinantes, dont la redynamisation est pourtant une priorité du gouvernement.

Une opposition qui se renforce donc, alors que l’Etat et Grand Paris Aménagement viennent d’annoncer leur volonté de faire appel de la décision du Tribunal Administratif de Cergy, annulant l’arrêté préfectoral de création de la ZAC.

Un projet qui, à l’image du métro qui est censé le raccorder à Paris, n’est pas prêt d’être sur les rails, comme le rappellent les Fédérations.

 

François Leclercq en charge de rafraîchir la Grande-Motte

Très prisée pendant la période estivale, la station balnéaire de la Grande Motte va avoir droit à sa cure de jeunesse. C’est l’agence d’architecture François Leclerq qui est en charge de rénover entièrement l’ensemble, qui date des années 60, après un concours qui a mis en concurrence l’agence 2Portzamparc, OAB et Cobe Architects.

Sur une dizaine d’années, l’enveloppe de 63 millions sera occupé à créer de nouveau logement, étendre et réaménager le port, accroitre les surfaces commerciales, dans le respect de la philosophie voulue par Jean Balladur, l’architecte à l’origine de la ville.

D’ici le début des travaux, une exposition, sur le quai Pompidou, présentera des projections du nouveau visage de la Grande Motte, à horizon 2030.

 

Etes-vous prêt à imaginer le Paris de demain ?

Ca y est, le coup d’envoi du programme « Inventons la Métropole du Grand Paris 2 » est donné. Au programme, 30 sites répartis sur 21 communes ont été retenus. Ils sont autant de lieux qu’il va falloir réinventer afin de leur imaginer un nouvel usage.

C’est l’anticipation des usages de demain qui sera déterminant dans le choix des projets retenus. Il faudra que la consultation permette de préparer la transition écologique, et promeuve une écriture architecturale audacieuse et respectueuse des identités locales. Rien que ça.

Pour déposer un projet, il faudra respecter la date du 31 juillet à 12h. A l’issue de cette première phase, une première sélection aura lieu, avant que le 1er octobre 2018, les finalistes soient connus !

 

Grand Prix AFEx 2018 : Le Studio KO envoie la concurrence au tapis

L’AFEx (Architectes français à l’export) a profité de la Biennale de Venise pour présenter le lauréat de son Grand Prix 2018. Ce titre, qui vise à récompenser la meilleure réalisation d’agence française à l’étranger, a été remis à l’agence Studio KO pour la réalisation du musée Yves Saint-Laurent à Marrakech.

Victorieux face à 8 autres réalisations, l’édifice est une ode à l’amour que portaient le célèbre couturier et Pierre Bergé à Marrakech. Recouvert de brique rouge, fait de courbes et de lignes droites, le musée, ouvert depuis octobre 2017, siège à quelques mètres du Jardin Majorelle, joyau de l’architecture marrakéchie.