Le mardi 25 septembre dernier, l’association Qualitel présentait la deuxième édition de son baromètre au Cloud Business Center à Paris, en présence de Brice Teinturier, Directeur Général délégué d’Ipsos, et de Benoist Apparu, maire de Châlons-en-Champagne et ancien Ministre du Logement.
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Depuis 40 ans, l’Association Qualitel concourt à l’évolution de la qualité de l’habitat neuf et existant, aux côtés des professionnels du logement. Son baromètre en revanche, est beaucoup plus jeune, car il soufflait en ce mardi 25, sa deuxième bougie. Pour présenter les résultats de l’enquête menée sur un échantillon représentatif de 3400 personnes, Brice Teinturier s’empare du micro et présente la structure de la réflexion :

  • La perception qu’ont les Français des travaux de rénovation engagés dans les biens immobiliers.
  • L’intérêt d’un habitat toujours plus connecté.

Deux thématiques traitées conjointement, car souffrant toutes deux du même constat : le delta entre l’investissement à consentir et les bénéfices ressentis n’est pas assez significatif.

Ainsi, lorsque l’on pose demande aux Français pourquoi ils font des travaux de rénovation, la réponse est sans appel : alors que les professionnels mettent en avant des économies substantielles liées à un investissement de rénovation, les français déclarent à 48% que le facteur déclencheur est l’augmentation du confort perçu après les travaux.

Ce sont donc les travaux de confort thermique et de rénovation d’une pièce que l’on retrouve en tête des travaux préférés des Français.

Changer ses fenêtres ou refaire sa salle de bain présente un avantage considérable : des bénéfices de confort immédiats. Il n’est pas question de retour sur investissement quand il s’agit de la pose d’une douche à l’italienne en lieu et place de l’ancienne baignoire. L’élément déclencheur n’est ni écologique ni économique.

Ultime preuve que le confort est prioritaire, les travaux les plus intéressants financièrement pour les propriétaires ne sont qu’au 5ème rang de ceux les plus fréquemment menés. Dont acte.

« Un amortissement sur une vingtaine d’années comme c’est souvent le cas dans ce genre de travaux ne permet pas aux propriétaires de se projeter. »
Brice Teinturier

Du côté, des objets connectés, si certaines habitudes s’installent, ils sont loin d’avoir conquis l’intérieur des Français. Dans certains cas, l’utilité n’est pas à démontrer et l’intérêt, notoire. C’est le cas pour les technologies concourant au maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées, celles permettant un contrôle rapide et efficace en cas d’intrusion ou encore lorsque l’usager peut suivre avec précision sa consommation énergétique.

En revanche, lorsqu’il s’agit de mesurer la qualité de l’air, de commander l’électroménager via son mobile ou d’avoir un parking intelligent, l’engouement est bien plus faible.

Pis encore, il semble même que les Français soient entrés dans une phase de défiance vis-à-vis de ces technologies « intrusives » derrière lesquelles deux risques sont identifiés : la cyberattaque et la manipulation des données personnelles à des fins commerciales.

Les technologies destinées à améliorer le quotidien des Français dans leurs usages domestiques ne semblent pas faire l’objet d’une attente providentielle. Du côté des constructeurs, l’avenir sera résolument fait d’innovations. Nouveaux matériaux de construction, nouveaux procédés, nouvelles technologies facilitant la rénovation de l’immobilier ancien … des outils qui viendront à coup sûr renforcer la palette à disposition des concepteurs.

Rendez-vous l’an prochain pour le troisième baromètre Qualitel !

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