Au cours d’une interview publiée sur le site batiactu.com, Jean-Claude Martinez, Président de la MAF, et Philippe Carraud, Directeur Général livrent leur vision sur les enjeux cruciaux pour l’année avenir.
En tant qu’acteur historique de l’assurance-construction, leur avis est sollicité dans un premier temps sur les acteurs en LPS. Après plusieurs faillites en cascade, la menace se fait de plus en plus pesante sur les épaules d’entreprises qui ont fait le choix du low-cost, mais également sur tous les acteurs qui ont joué le jeu de la stabilité.
En manquant de visibilité sur un risque pourtant long (en moyenne 17 ans), les promoteurs de cotisations bon marché ont fait entrer le loup dans la bergerie : celui de se trouver en défaut de paiment en cas de sinistres importants. Le risque existe belle et bien et porterait sur 1.5 milliard d’euros de provisions manquants à l’appel de la solvabilité.
Entre anticipation des acteurs historiques et mutisme des pouvoirs publics, les deux hommes aux commandes de la MAF nuancent : « Il y a très peu d’architectes touchés par cette crise. »
A l’analyse des risques sur l’activité de la construction succèdent les prédictions de conjoncture pour l’année à venir. Entre stabilisation du nombre d’architectes, développement de l’offre de services et loi ELAN, les thématiques sont variées et résument les combats quotidiens de la mutuelle.
L’occasion pour Jean-Claude Martinez de rappeler l’engagement de la MAF dans le sens de la défense des intérêts des concepteurs. Interrogés sur les baisses des coûts de construction induites par la nouvelle législation entrainant une éventuelle réduction des coûts de production, l’architecte-président tranche sans hésiter : « Nous ne baisserons pas les prix de sortie d’une opération en rognant sur les honoraires des architectes ou des géomètres ! » A bon entendeur …
L’intégralité de l’interview est à retrouver sur le site de batiactu.com.
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05 décembre 2024