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Grâce à Roland Carta, la plus vieille poste marseillaise rayonne à nouveau

Niché dans la partie haussmannienne de Marseille, le site de la Poste Colbert, à quelques pas du Vieux-Port, avait fermé ses portes en 2009. La faute à l’inadaptation aux nouveaux usages d’un bâtiment conçu par l’architecte Joseph-Henri Juot édifié entre 1889 et 1891. Une dizaine d’années plus tard, le site de 12 200 m² s’apprête à rouvrir ses portes après un lifting de 34 mois et de 25 millions d’euros opéré par l’agence Roland Carta, mandataire du groupement de maitrise d’œuvre.

En permettant à 400 collaborateurs de l’entreprise de retrouver un site unique, à la façade classée, c’est l’ensemble des fonctions supports et de la direction régionale qui est à nouveau regroupé au même endroit après avoir été disséminé sur 11 sites.

Symbole de la IIIème République lors de sa construction, l’édifice a conservé son aspect industriel, ses éléments Art nouveau, néoclassiques ou encore post-Haussmanniens, dans un souci « de transmettre aux postiers d’aujourd’hui la mémoire des décennies passées » selon les mots de Roland Carta.

Cette rénovation massive d’un site postal n’est pas sans rappeler le chantier mené par Dominique Perrault dans la tout aussi mythique Poste du Louvre à Paris. Il faut dire que La Poste a de quoi faire : avec sept siècles d’existence et pas moins de 10 326 immeubles, dont 2 703 à valeur patrimoniale, représentant un parc de 4 millions de mètres carrés, l’entreprise est en pleine transformation. Actuellement, 200 000 m² font l’objet de travaux.

 

Prix d’architectures 10+1 : Simon Teyssou nommé Grand Prix

Le jeudi 17 Septembre se tenait une deuxième édition qui avait tout l’air d’une grande première ! Après une version test en 2019, le magazine d’architectures organisait son Prix d’architectures 10+1 avec des principes forts pour dépoussiérer le genre : 11 lauréats sans distinctions de catégories, une participation gratuite et un jury uniquement composé d’architectes critiques ou journalistes visitant les bâtiments.

Présidé cette année par Manon Mollard, rédactrice en chef de la revue britannique The Architectural Review, le jury a distingué 11 réalisations parmi lesquelles il a désigné un Grand Prix. Pour le trouver, direction le Cantal : Simon Teyssou, fondateur de l’atelier du Rouget, signe la réalisation d’une grande halle de marché saluée pour le pragmatisme de sa conception et l’alliage des matériaux.

A ses côtés, 10 autres réalisations sont récompensées au cours de la cérémonie :

 

Un ciment décarbonné porteur d’optimisme pour un secteur de la construction moins polluant

Sans clinker, sans four, propre … C’est la promesse d’un ciment conçu par l’entreprise Hoffmann Green Cement technologies qui vient de s’associer à deux industriels spécialisés dans le béton préfabriqué, Capremib et KP1.

Pionnière du ciment décarbonné, l’entreprise propose de diviser par 5 l’empreinte carbone du matériau, ouvrant une fenêtre d’optimisme quant aux objectifs écologiques fixés pour la filière. Un contrat de fourniture exclusif a été signé avec l’entreprise Capremib qui espère diviser par 4 ses émissions de CO2 sur les produits réalisés en béton de bois, avant d’étendre son usage aux poutres et dalles.

Une solution innovante et prometteuse développée par une entreprise qui attache une grande importance aux pratiques vertueuses, comme son « site de production 4.0 » situé en Vendée, n’émettant aucun déchet et alimenté à 25% par l’énergie solaire.

 

« Prix du livre d’architecture » dernière ligne droit avant le verdict !

Le jury des Prix 2020 du livre d’architecture de l’Académie, réuni le 11 septembre sous la présidence de Sylvie Clavel, se retrouvera une nouvelle fois pour sa séance finale le 6 novembre. Il décernera, à cette occasion, son « Prix du livre d’architecture » et son « Prix du livre pour la jeunesse ».

 

En lice pour le « Prix du livre d’architecture » :

  • Daniel Treiber, « Frank Lloyd Wright » - Editions Parenthèses

  • Cyrille Simonnet, « Morandi à Gênes. Autopsie d’un pont » - Editions Parenthèses

  • Bernard Paris (avec une préface de Paul Chemetov), « Créer c’est se souvenir. Parcours et engagement d’un architecte-urbaniste » - Les Productions du Effa

  • Can Onaner, « Adolf Loos et l’humour masochiste. L’architecture du phantasme » - Métis Presses, Genève

  • Jocelyne Bouraly, Hoëlle Corvest, « Villa Cavrois » - Editions du Patrimoine

  • Céline Bonicco-Donato, « Heiddeger et la question de l’habiter » - Editions Parenthèses

En lice pour le « Prix du livre pour la jeunesse » :

  • Amélie Laffaiteur, « Une promenade en Europe, 15 villes à découvrir » - Larousse Jeunesse

  • Géraldine Elschner Lucie Vandevelde, « Une maison fantastique » - Editions Canopé

  • François Beaune, Fabrice Turrier, « Dans ma ZUP » - Le nouvel Attila

  • Roman Beliaev, « Comment fonctionne un phare ? » - Les éditions de la Pastèque

  • Charlotte Malterre-Barthes & Zosia Dzierzawska, « Eileen Gray, une maison sous le soleil » - Editions Dargaud

  • Thibault Rassat, « Mauvaise herbe » - Editions de la Pastèque

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