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C’est une mesure qui figurait dans le conséquent corpus de la loi ELAN : mettre sur les rails un groupe de réflexion pour la qualité d’usage et la qualité architecturale des logements sociaux. Sous l’égide de trois ministères (de la culture, de la ville et du logement et de la transition écologique et solidaire), une première rencontre a réuni bailleurs sociaux, représentants de la maîtrise d’œuvre, architectes et promoteurs le 19 décembre dernier. La MAF était présente pour porter la parole de l’assurance des concepteurs.
Si ces premiers échanges avaient davantage pour objectif de cadrer la suite de la collaboration que d’entrer dans le vif de la matière, l’occasion a été saisie de réaffirmer l’enjeu principal derrière cette mobilisation : réécrire les relations entre bailleurs sociaux et maîtres d’œuvre, dans un contexte d’évolution législative.
Une initiative saluée par tous les participants et qui devrait se poursuivre tant en réunions formelles qu’en visites de terrain, entre opérations emblématiques de logements sociaux et découverte de belles réussites environnementales et d’intégration urbaine.
Si ces échanges n’auront pas pour vocation d’aboutir à des évolutions réglementaires ou législatives, rapprochements et dialogues sont forcément une bonne chose pour toute la chaine de la construction : « je suis convaincu que nous arriverons, entre gens de bonne volonté ayant le même objectif, à déterminer les meilleures pratiques pour obtenir la qualité architecturale des logements rénovés et neufs dans une approche écologique, soucieuse de la santé et du bien-être de ses habitants » se réjouit Denis Dessus, président du CNOA.
Le long du canal de l’Ourcq, les projets s’enchaînent
Au cœur d’un noyau urbain parisien toujours plus dense, c’est au nord que s’ouvrent les chantiers qui modifieront la cartographie future du Grand Paris. Si depuis des décennies, le centre de gravité économique penche lourdement à l’Ouest, le département de la Seine-Saint-Denis fait office de nouvel eldorado. En témoigne Irrigo, nom donné aux 16 300m² s’apprêtant à sortir de terre à Bobigny, le long du canal de l’Ourcq.
Premier à être lancé mais loin d’être le seul au programme : à terme, ce ne sont pas moins de 140 000m² de bureaux, 7 000m² de commerces de proximité, 1 380 logements, 8000m² d’équipements publics et 20 000m² d’espaces publics qui composeront la Zone d’aménagement concerté, nichée entre le métro, le périphérique et les autoroutes A3, A1 et A86, particulièrement intéressants.
Conçu par l’agence d’architecture Leclercq Associés et acquis par l’investisseur Anacap Financial Partners et le gérant d’actifs DeA Capital Real Estate, l’ensemble devrait voir le jour après 21 mois de travaux qui débutent en janvier 2020.
Dans l’alignement des projets actuels, le bâtiment fera la part belle aux ouvertures par lesquelles la lumière pourra inonder des espaces de travail entièrement modulables. Entre terrasses et balcons arborés, ce ne seront pas moins de 2 800 m² qui viendront agrémenter les journées des occupants de moments de contemplations sur le canal coulant aux pieds d’Irrigo.
« L’absence de valeur marchande de l’architecture menace notre métier d’architecte »
Ils sont architectes, ingénieurs, paysagistes ou économiste, et ensemble, ils forment la famille des concepteurs. Mais qui sont-ils vraiment ? Comment s’opère la complémentarité indispensable à la réussite d’un projet ? Comment travaillent-ils ensemble pour répondre aux défis lancés par la maîtrise d’ouvrage ?
Ce sont les questions que nous leur avons posées à l’occasion de notre série d’articles « MAF & Vous – une confiance mutuelle ». Cette semaine, découvrez Jacques Boucheton, architecte à la tête de l’agence JBA dans laquelle 30 collaborateurs œuvrent chaque jour à Nantes.
Sa vision de l’évolution de la profession, son premier souvenir d’architecture, les menaces qui pèsent sur les concepteurs : tout est à retrouver dans l’article publié ici !
2020, année archi littéraire
Comme à son habitude, la rédaction du magazine d’a propose à ses lecteurs une sélection des ouvrages qui ont marqué l’année. Au moment de plonger dans 2020, voici donc la liste de ce que 2019 nous a proposé de mieux alliant architecture et littérature.
Un beau prétexte pour échanger le livre de cuisine offert par votre beau-frère, contre un ouvrage que vous lirez vraiment !
- Paris, une anthologie littéraire, de François Villon à Michel Houellebecq, Armelle Lavalou, Parigramme, 20 x 13cm, 1888 p., 24,90euros.
- Voyage à Chandigarh, Manuel Bougot, Éditions du Patrimoine –Centre des monuments historiques, 24 x 29cm, 191p., 42euros
- Kitsune, Stéphane Presle et Thibault Chimier, Boîte à Bulles, 21 x 30cm, 128p., 22euros.
- Habiter la Terre, l’art de bâtir en terre crue, Jean Dethier, Flammarion, 25 x 32 cm, 512 p., 99 euros.
- Architecture en fibres végétales d’aujourd’hui, Dominique Gauzin-Müller, Éditions MUSEO, 24 x 33cm, 146p., 28euros.
- Fernand Pouillon et l’Algérie, Paris, Macula, 2019, 22,5 x 30,5cm, 192p., 45euros
- Marc Held –Skopelos, Michèle Champenois, photographies de Deidi von Schaewen, Éditions Norma, 32x 24cm, 352p., 45euros.
- Le mobilier d’architectes 1960-2020, Lionel Blaisse et Claire Fayolle, coédition Cité de l’architecture & du patrimoine / d’a, 17 x 24cm, 216p., 29euros.
- Le ballet du Bauhaus, Lesley Barnes, Éditions Quatre Fleuves, 24 x 28cm, 14 p., 21,90euros.
- Le Charpentier et l’Architecte, Benoît Jacquet, Teruaki Matsuzaki et Manuel Tardits, Presses Polytechniques Romandes –PPUR, 24x 17cm, 331p., 42euros.
- Hors Nature –L’enceinte, une figure de la sédentarisation, Frank Rambert, Metis Presses, 14 × 19cm, 140p., 16euros.
- Les Délices du feu. L’homme, le chaud et le froid à l’époque moderne, Olivier Jandot, Éditions Champ Vallon, 15cm x 24cm, 344p., 27euros.
- Le Dernier souffle de César. Les secrets de l’air qui nous entoure, Sam Kean, Quanto, 14 x 21cm, 384p., 20,85euros.
- Une maman, c’est comme une maison, Aurore Petit, Éditions Les fourmis rouges, 18 x 25 cm, 48 p., 14,50 euros.