Toujours un peu d’ELAN, pour se questionner sur la ville de demain en redécouvrant celle d’hier, en comprenant un courant artistique du siècle dernier qui influence des réalisations d’aujourd’hui.
C’est ce qui vous attend cette semaine dans l’hebdo MAF. Trop lourd pour bouger après les repas de Noël ? Parfait, restez assis et digérez en douceur en bonne compagnie !
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Les titres de chaque paragraphe sont cliquables pour vous proposer l’article original.

 

Dans le brouillard d’ELAN, un rayon d’espoir perce

Le collectif « Ambition Logement » regroupe, depuis le début des discussions autour de la loi ELAN, les opposants à la vision gouvernementale sur la place du logement dans la ville de demain. Lors des Assises du logement 2018, organisées par le groupe Batiactu, Francis Soler, architecte, a questionné la place qu’occupe le cadre bâti dans l’organigramme étatique.

« Le logement représente 80% de la ville, dans un pays en crise sur ce sujet qui réclame la construction de 500 000 logements chaque année » explique le concepteur qui enchaine sur un constat : « la loi ELAN n’est pas totalement conçue dans l’intérêt du logement ».

Suppressions des concours, développement de la conception-réalisation, primauté de la sphère financière sur le projet … L’architecte livre son constat et ses propositions dans un article paru sur le site batiactu.fr.

 

Dans la ville de demain, l’art poussera du sous-sol

Des quelques 68 gares qui composeront le maillage des futures lignes du Grand Paris Express, une vaste collection d’art public verra le jour. Réunis en tandems artiste / architecte, les concepteurs embelliront leurs ouvrages en offrant une dimension artistique à sa connexion avec la ville : événements de chantiers, résidences d’artistes, création d’œuvres pérennes intégrées aux futures gares …

Les premiers tandems connus :

Ivan Navarro / Dominique Perrault. Gare de Villejuif – Institut Gustave-Roussy
Susanna Fritscher / Cyril Trétout. Gare de Saint-Maur – Créteil
Berger & Berger / Aldric Beckmann. Gare d’Aulnay
Hicham Berrada / Denis Valode. Gare des Ardoines
Krijn de Koning / Denis Valode. Gare du Vert de Maisons
Laurent Grasso / David Trottin. Gare de Châtillon – Montrouge
Ryoji Ikeda / Jean-Marie Duthilleul. Gare de Pont de Sèvres
Ange Leccia / Thomas Richez. Gare de Bry – Villiers – Champigny
Duy Anh Nhan Duc / Pascale Dalix et Frédéric Chartier. Gare de La Courneuve Six Routes
Ned Kahn / Mark Wilson. Gare de Maison Blanche – Paris XIII
Stromae & Luc Junior Tam / Kengo Kuma. Gare de Saint-Denis – Pleyel

 

Avec les cités jardins, l’héritage urbanistique inspire l’avenir

D’aujourd’hui ou d’hier, les concepteurs imaginent la ville avec un point focal qui ne varie jamais : créer du lien en mettant l’humain au centre de la réflexion. Témoin de cela, les cités-jardins du début du siècle dernier raconte une envie de faire ville, entre embellissement, tissu social et innovation architecturale.

Grâce à une exposition au musée d’histoire urbaine et sociale de Suresnes, « Les cités jardins d’Île-de-France, une certaine idée du bonheur », la directrice Marie-Pierre Deguillaume, a voulu les « mettre en avant, en donnant la parole aux habitants d’hier et d’aujourd’hui ».

L’exposition est accompagnée d’un ouvrage qui regroupe toutes les illustrations présentées.

 

Tour du monde du brutalisme

Hommage à un courant architectural précurseur de nos réalisations modernes, le livre « SOS Brutalism, a Global Survey » tente un exercice aussi nécessaire que périlleux : recenser, à travers les différents continents, les réalisations les plus emblématiques de ce courant.

Entre la découverte de chef d’œuvres passés aux oubliettes et la compréhension d’un courant héritage du Corbusier, un bel ouvrage qui trouvera naturellement sa place dans toutes les bibliothèques.

L’actualité de l’architecture ne se lit pas qu’en lettres digitales. Cette semaine, nous vous proposons un article publié dans le dernier numéro d’Archicree.

 

L’usage de la matière brute pour un lycée marseillais

Du brutalisme à la dernière réalisation de Corinne Vezzoni & Associés, il n’y a qu’un pas à faire entre D’A n°268 de Décembre 2019 à Crée n°388 hiver 2018/2019. Du béton ocre, un cadrage sur les calanques et l’arrière-pays marseillais, un trait d’union entre végétalisation et construction… c’est ce qu’évoque le lycée d’enseignement général Simone-Veil de Marseille.

Au fil d’une interview, l’architecte Corinne Vezzoni, lauréate du Prix Femmes Architectes en 2015, raconte sa dernière réalisation, de l’écoute des usagers et riverains jusqu’à la livraison, en passant par la compréhension de son écosystème.

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