Vous l’avez attendu toute la semaine, et enfin le voilà ! Pour la première semaine de juin, nous partons à la rencontre des villes qui font le choix de la végétalisation. Pour se remettre dans le bain de l’actualité, petit point d’étape sur le passage de la Loi ELAN devant les parlementaires, avant de découvrir une mesure qui va radicalement changer la vie sur les chantiers. Enfin, entre les travaux à Roland Garros et le Grand Paris Express qui prend un peu plus de retard, nous finirons notre voyage par un passage par la capitale !
hebdomaf

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Végétalisation des espaces publics : le pari gagnant de certaines communes

Dans une récente étude publiée par l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep) et Hortis, les villes vertes sont mises à l’honneur. En travaillant auprès de 21 villes « engagées dans le développement de la végétalisation », l’Unep et Hortis témoignent des avantages que ces villes ont trouvé dans la végétalisation : remplacer le gris par du vert, préserver la biodiversité, développer le capital séduction des communes … Les bénéfices sont nombreux et incitent les municipalités à accentuer les efforts.

Avec des projets de parcs ou d’accroissement de la surface végétalisée, les villes interrogées manifestent toutes une envie de poursuivre leurs efforts.

 

Loi ELAN : le sprint législatif est lancé

Depuis le 30 Mai dernier, les deux chambres parlementaires françaises, l’Assemblée nationale et le Sénat, examinent les 66 articles et 3160 amendements de la Loi ELAN. Au milieu des différentes oppositions que suscite le texte, les députés doivent, dans un temps court, trancher sur des sujets sensibles.

Le Moniteur offre un tour d’horizon des mesures déjà débattues, et celles à venir.

 

La vie sur les chantiers radicalement simplifiée

Dans l’océan d’obligations juridiques qui pèsent sur un chantier, lorsque l’une d’entre elles disparait, il est agréable de le notifier. Depuis le 3 Juin, c’est une ligne sur le panneau d’affichage du permis de construire qui vient d’être supprimée.

Ainsi, la « date d’affichage en mairie » n’a plus à être visible. La raison ? Selon la notice introductive de l’arrêté, il s’agit de « supprimer une source d’insécurité juridique ». Avant cette modification, le bénéficiaire devait attendre que le permis soit affiché en mairie avant de pourvoir procéder à la pose de son panneau.

 

Un Roland beaucoup plus grand

Le succès populaire de l’étape parisienne mythique du circuit ATP est inversement proportionnel à la praticité et la capacité du site. Cette vérité n’en sera bientôt plus une eût égard aux travaux entrepris.

Débuté en 2015 pour une livraison complète en 2021, le chantier vise avant tout l’adaptation des infrastructures. Avec 20 courts seulement, Roland Garros se trouve dans la tranche basse des standards. Un agrandissement est donc prévu avec, entre autres, la création d’un court bordé de 4 serres, dédiés à la flore d’un continent : Afrique, Amérique, Asie et Océanie.

Ce nouveau court, appelé Simonne-Mathieu, devrait être livré en juillet 2018, en même temps que les nouveaux gradins du court Philippe-Chatrier. Ce dernier ne se contentera pas de nouvelles assises, mais sera également coiffé d’une structure amovible permettant de l’abriter face aux intempéries en un temps record de 12 minutes seulement.

Pour livrer ce programme ambitieux, une association d’agences en fonction des spécialités de chacun : Michel Corajoud pour le paysagisme, Chaix & Morel pour l’architecture et l’agence W pour la direction artistique.

 

Développer les transports en Seine-Saint-Denis : c’est urgent !

C’est un appel à remplir sa part du contrat qui a été adressé au Président de la République par des élus de Seine-Saint-Denis, à l’occasion d’une lettre ouverte. En construisant 18 000 logements en 2016, les élus locaux considèrent que la prise de conscience collective a permis d’apporter une solution concrète à la crise du logement qui pèse sur la région parisienne.

Seulement, maintenant que les logements sont construits, les élus ont beaucoup de mal à se contenter des annonces de retards dans la livraison des lignes de métro du Grand Paris Express faites par Edouard Philippe. Et pour cause : il faudra composer avec des retards allant de 5 à 6 ans !

De quoi irriter les élus locaux qui invitent le président à mobiliser les ressources nécessaires contre « l’assignation à résidence » forcée, dans un département à deux visages, entre dynamisme économique et inégalités galopantes.