Bonjour et merci d’avoir à nouveau fait le choix de l’HebdoMAF pour votre dose d’infos hebdo ! Cette semaine, nous vous emmenons sur les routes de France, à la découverte de celles qui ont le plus besoin d’être réaménagées. Petit détour par les JO 2024 alors que nous découvrons les modalités de réalisations des constructions temporaires, avant de filer à la Cité de l’Architecture pour découvrir le printemps social architectural soixante-huitard. Sans y voir de similitudes on vous parlera de la gronde dans les rangs des concepteurs alors que s’ouvrent les discussions autour de la loi ELAN, avant de vous présenter un bel appel à idée pour le logement social de demain !

C’est tout ce qui fait l’info de la profession, c’est condensé en 5 minutes, c’est l’hebdo MAF, et c’est maintenant.
Hebdo MAF 19

La modernisation des routes est sur la bonne voie

Un plan national pour sauvegarder les routes nationales, voilà la dernière proposition du gouvernement pour lutter contre un « sous-investissement manifeste » qui entraîne des rénovations nombreuses. Selon la ministre des Transports, 50% des revêtements sont à renouveler, et près d’un pont sur dix.

En multipliant les aménagements simples, Elisabeth Borne entend jalonner les deux prochaines décennies d’investissements solides et programmés pour intensifier le renouvellement des kilomètres asphaltés.

 

Les installations temporaires des JO 2024 connaissent leurs durées de vie maximale !

18 mois d’implantation et 12 de remise en état à compter de la fin de l’utilisation. Voilà les durées d’application qu’il faudra considérer pour les constructions qui n’auront qu’une utilisation limitée dans le temps. C’est en tout cas ce que dit l’article 10 de la loi JO 2024.

Mais attention toutefois, car comme souvent, il serait beaucoup trop simple de penser qu’il n’y a qu’une seule norme. Ainsi, cette période se verra minorée sur un site classé, passant à 14 mois.

On note également la mise en place d’un permis de construire à « double état » qui permettra aux concepteurs de penser des réalisations qui comporteront une part de temporaire, et une part de définitif.

 

Mai 68, la chienlit et les archis réunis dans une expo

Si Mai 68 reste la pierre angulaire de la lutte sociale à la française, pour l’architecture, l’époque revêt une symbolique qui lui est propre : création des Unités Pédagogiques d’Architectures, mise en place des concours entre concepteurs, études spécialisées …

En sortant d’une architecture post-guerre, nourrie par le besoin de reconstruire rapidement le pays, l’architecte met sa créativité au service de la qualité.

Ce combat, cette période tumultueuse où l’architecture a repensé elle-même son rôle dans la ville pour devenir un porte étendard du beau, sont à retrouver lors de l’exposition « Mai 68. L’architecture aussi ! » à la Cité de l’architecture, à partir du 16 Mai 2018.

 

Première victoire pour la Loi ELAN : une mobilisation sans précédent contre ses propositions de la part de la profession !

Sans lien direct avec un mois de Mai vieux de 50 ans évoqué juste au-dessus, le 17 Mai 2018 marque le coup d’envoi de la campagne « Faisons du logement la grande cause permanente ». A l’initiative du Conseil National de l’Ordre des Architectes, les concepteurs étaient appelés à se réunir à Paris devant le ministère de la Culture, et à Montpellier, le 17 Mai dernier.

Avec pour ambition la sensibilisation du public et des députés sur l’importance de la qualité du cadre bâti, et par extension, du rôle essentiel que doit jouer l’architecte dans la réflexion autour de celui-ci, le but est de faire évoluer les mentalités alors que débutent, la même semaine, les discussions à l’Assemblée Nationale.

 

5 lauréats d’aujourd’hui pour le logement de demain

Pour alimenter les réflexions, et donc trouver des solutions, autour de l’avenir du logement social, la Caisse des Dépôts a sélectionné 5 lauréats à la suite d’un appel à projets visant à conceptualiser des solutions reproductibles sur tout le territoire, en proposant en open source la diffusion de l’idée. Le fil conducteur : rendre le logement social plus durable, plus local et plus économe. Bref, mieux vivre et moins polluer.

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