Nouvelle semaine nouvel HebdoMAF ! 16eme du nom, cette semaine nous vous proposons de vous questionner sur la place des parkings dans la ville de demain, sans transition, tour d’horizon de la rénovation du Palais de Justice de Strasbourg, le questionnement sur l’après Grenfell, le zoo tout nouveau tout beau prévu à Amiens, et un nouveau petit grain de sable dans la botte du Grand Paris.

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Installez-vous confortablement, nous sommes partis pour 5 minutes de bonheur avec l’hebdoMAF n°16 !

Quand l’automobile se retire, le parisien réinvestit les lieux

Avec le recul de l’automobile dans la capitale parisienne, ce sont des lieux atypiques que les parisiens doivent réinventer : les parkings.

Enterré, en immeuble, sur rue … toutes les configurations sont possibles et avec, c’est autant d’opportunités à créer autour de ces emplacements qui, pris individuellement représentent une petite surface, mais qui au cumulé, offrent plus de 2 000 000 m² à transformer.

Une belle perspective donc dans un contexte où les garages rejoignent une longue liste de nouvelles friches urbaines. C’est l’objet d’une nouvelle exposition qui se tient au Pavillon de l’Arsenal, appelée « Immeubles pour automobiles », jusqu’au 2 Septembre 2018.

Que la justice soit, et la lumière wurst

La série d’articles à la découverte des projets liés à la rénovation de Palais de Justice continue avec Batiactu, afin de célébrer l’ouverture de la Cité judiciaire de Paris.

De 2014 à 2016, des architectes espagnols ont repensé entièrement l’existant pour proposer un bâtiment plus clair, plus fonctionnel et plus adapté aux circulations internes. Les puits de lumière percent l’obscurité de l’ancienne salle des Pas Perdus, la splendeur fanée du 19ème a été rénovée dans un alliage minutieux d’histoire et d’avenir. Enfin, les parcours des usagers du lieu sont désormais dissociés pour une sécurité de tous renforcée et un cadre de travail forcément plus confortable !

Après l’incendie de la Tour Grenfell à Londres, quelles conséquences en France ?

Après le dramatique incendie qui coûta la vie à 71 personnes en juin dernier, les conséquences pour certains propriétaires ont été directes et dramatiques. Ainsi, des immeubles aux propriétés similaires que la Tour Grenfell ont vu leurs prix s’effondrer plongeant les propriétaires dans une situation plus que problématique : vivre dans une bombe à retardement dont un enchainement d’évènements malheureux peut rapidement conduire à un embrasement, et l’impossible départ, bloqués par la décote spectaculaire de leur bien.

Alors que le débat autour du règlement de la facture des travaux à prévoir pour qu’un tel scénario ne puisse se reproduire peine à accoucher d’une solution, la question commence à se poser en France. Si chiffrer le montant des travaux n’est pas très difficile, reste une question épineuse : qui va régler l’addition de plusieurs millions d’euros ?

Les animaux du Zoo d’Amiens vont bientôt avoir un tout nouveau cadre de vie

Agrandissement de la surface totale du zoo, nouvelles espèces, nouveaux bâtiments … Le zoo amiénois, déjà très prisé des touristes, voit les choses en grand. Avec un budget de 42 millions d’euros, le projet d’extension et de rénovation doit, à terme, métamorphoser complètement le site.

Les premiers bénéficiaires de cette rénovation seront les animaux. Exit les enclos traditionnels et place à différents écosystèmes dans lesquels chaque espèce retrouvera un environnement naturel, encerclé par des murets en terre, permettant de les fondre habillement dans le paysage.

Au programme également, la création d’une serre, d’un restaurant, d’une zone tropicale et d’une volière.

Retrouvez l’article complet sur le site du Moniteur pour une visite en avant-première de ce zoo nouvelle génération qui ouvrira complètement ses nouvelles portes en 2024.

Grand Paris, grands projets et grand renoncement

Alors que le projet du Grand Paris fait partie des projets d’urbanisme français les plus ambitieux de ces dernières décennies, certains déplorent le manque d’audace dans les techniques de construction en premier lieu desquels le réemploi des sables excavés.

En effet, les 43 millions de tonnes de déblais auraient pu être traités directement sur place en faisant appel à une startup française spécialisée. Cela aurait permis de solutionner le manque de place sur les chantiers d’une part, et de réduire les coûts liés à l’achat de sable nécessaire à la fabrication de béton, indispensable aux chantiers en cours, et également ceux liés à l’évacuation.

Bref, une occasion manquée pour un projet qui souffre chaque fois un peu plus des polémiques sur l’explosion des coûts, des retards, des orientations politiques et des techniques utilisées.