L’été s’installe et Édouard Philippe se montre optimiste sur l’avenir. Deux bonnes raisons de souffler après le marasme des derniers mois. L’agence SCAU citée deux fois, mise à jour du guide de l’OPPBTP, JO et médiateurs gratuits : c’est parti pour l’HebdoMAF 110.
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Nouvelle mise à jour du guide de l’OPPBTP

Le guide dans toutes les bouches depuis le 2 avril dernier vient d’être mis à jour pour la seconde fois. 

Quels sont les principaux changements ? La fin d’interdiction des chantiers pour les apprentis mineurs, la possibilité d’utiliser des écrans faciaux à la place des lunettes de protection, de nouveaux conseils sur la prise en compte des personnes à risques, des mesures de prises de température, la simplification des procédures de nettoyage ou encore la possibilité de réemploi des cartouches de masques. 

Cette nouvelle mise à jour traduit le souci de corréler théorie et pratique afin de proposer un guide totalement fonctionnel aux entreprises du bâtiment. Vous pouvez télécharger sa nouvelle mouture ici.

 

Des médiateurs lancent une plateforme gratuite pour résoudre les conflits nés du COVID

C’est un des nombreux effets collatéraux de l’épidémie : certaines entreprises vont se trouver en difficulté pour tenir leurs engagements en raison du coronavirus. Des situations de blocages qui ne servent les intérêts d’aucune des parties et dont l’issue peut, souvent, être trouvée rapidement. 

Pour cela, il faut compter sur un tiers, médiateur. C’est justement ce que propose le dispositif Paris Place de Droit via la plateforme tiers-conciliateurs.fr, à l’initiative du Cercle Montesquieu, l’association françaises des juristes d’entreprises (AFJE), le Barreau de Paris et le Tribunal de commerce de Paris.

Moyennant 100 euros de frais de dossier, juges consulaires, avocats, directeurs juridiques, ou encore huissiers de justice se penchent sur les différents cas, en garantissant l’impartialité et les règles relatives au conflit d’intérêt que l’exercice impose.

Dédiée uniquement aux litiges résultant de la crise sanitaire, la plateforme se veut temporaire mais au spectre très large : « Le tiers conciliateur est accessible à toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité, rencontrant des difficultés contractuelles et/ou relationnelles avec un client, partenaire ou un fournisseur dans le cadre de l'exécution d'un contrat de droit privé ». 

Parmi les cas soumis : modifications des conditions contractuelles, impayés, inexécutions, application de pénalités, bouleversement du contrat, etc. En revanche les désaccords relevant du domaine de la commande publique sont exclus du périmètre.

 

SCAU et NP2F remportent le marché global de l’Aréna située Porte de la Chapelle à Paris

Les grands lieux de rassemblements n’ont pas le vent en poupe en ce moment. Pour autant, l’épidémie ne sera pas toujours là, et chaque jour, les Jeux Olympiques de Paris 2024 se rapprochent un peu plus. 

Parmi les infrastructures à bâtir, 8000 places assises situées à la lisière de la capitale pour les épreuves de badminton, de para taekwondo et para badminton. 

La commission d’appel d’offres de la Ville de paris a choisi le groupement mené par Bouygues Bâtiments Île-de-France et les agences d’architecture SCAU et NP2F afin de conduire le marché global de conception, réalisation et exploitation technique.

Au cœur d’un quartier plus connu des parisiens sous le nom de « colline du crack » pour le trafic de stupéfiants qui s’y déroule que pour ses infrastructures sportives, le projet promet de redynamiser tout le secteur grâce à 2600 m2 de loisirs et de commerces ainsi que deux gymnases. 

Opérationnelle dès 2023, l’enceinte estimée à 96 millions d’euros HT sera financée à 50% par Solidéo et 50% par la Ville de Paris.

 

L’architecte, créateur de lieux de rassemblement ou d’espaces de distanciation ? 

Étrange époque que vivent les architectes : jusqu’alors missionnés pour imaginer des lieux permettant le rassemblement, ils se trouvent maintenant invités à distancier. Au fil d’un édito publié sur le site d’informations www.liberation.fr, Éric de Thoisy, architecte et docteur en architecture, directeur de la recherche à l’agence Scau, revient sur le rôle que les concepteurs ont à jouer. 

Quel avenir pour le lieu de travail ? Quid des open spaces, des coworkings et des flex offices, qui font la part belle à un espace public partagé et décloisonné, alors que le monde se calfeutre derrière des écrans de plexiglass ?

Plus largement, quel avenir pour l’urbanisme qui façonne l’espace public, soumis à bien des injonctions, entre inclusion et distanciation, immunité et humanité ? Si l’urgence de la situation incite parfois à produire rapidement des dispositifs de distanciation, Éric de Thoisy invite au contraire à la mesure et à la réflexion. Celle-là même qui renseigne sur une autre urgence : travailler à une stratégie de transformation des logements les plus indignes, pour que le prochain confinement ne soit plus révélateur d’injustices.

La tribune est à retrouver sur le site www.libération.fr.