Les règles professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées inaccessibles sont désormais enrichies de guides sur l’arrosage, l’entretien, le choix des plantes, la gestion des eaux pluviales…
Toitures légères végétalisées

Illustration extraite des Règles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées (édition 2018)

Canicules, pluies diluviennes, inondations, incendies, pics de pollution… le changement climatique produit des effets auxquels l’homme n’est pas préparé. En particulier dans son environnement urbain. Par une conception des bâtiments adaptée à ce changement, l’architecte peut-il contribuer à en limiter les effets ? La végétalisation des toitures légères est une réponse à ce défi.

L’amélioration de la qualité de l’air, la réduction des îlots de chaleur1, la gestion de l’écoulement des eaux pluviales trouvent dans les toitures et terrasses végétalisées de précieux alliés. Pour autant, aucun acteur de la construction ne peut s’improviser professionnel dans la réalisation de tels systèmes. C’est la raison pour laquelle, l’Association des toitures et façades végétales (Adivet) publie une troisième édition des Règles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées2 (la précédente édition datant de 2007). Outre son chapitre consacré à la conception et aux prescriptions techniques, la version 2018 est enrichie d’annexes concernant la conception et l’entretien, la gestion des eaux pluviales, les plantes utilisées et celles à proscrire, les besoins d’arrosage…

 

TERRASSES INACCESSIBLES

Cette nouvelle édition met notamment l’accent sur la problématique des charges en toitures, la bonne connaissance des systèmes de végétalisation - et son autocontrôle -, la biodiversité… et l’indispensable démarche d’entretien de cette protection vivante du revêtement d’étanchéité qu’est la végétalisation.

Précisons que ces règles s’appliquent aux terrasses inaccessibles recevant une circulation limitée à l’entretien normal des ouvrages d’étanchéité, de végétalisation et éventuellement d’équipements nécessitant des interventions peu fréquentes. Elles concernent des toitures de pente inférieure ou égale à 5% en cas de végétalisation semi-extensive et 20% en cas de végétalisation extensive3.

Enfin, ces règles ne traitent pas de la réalisation de zones de culture en toiture généralement désignées par l’appellation « agriculture urbaine en toiture4 ».

 

Télécharger les Règles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées : http://www.adivet.net


 

1 Phénomène d’élévation de la température localisé, en milieu urbain.

2 Les règles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées, édition 2018. Ces règles ont été élaborées par l’Association des toitures et façades végétales (Adivet), avec le concours de la Chambre syndicale française de l’étanchéité (CFSE) et l’association de L’institut de l’enveloppe métallique. Elles sont également validées par l’Agence qualité construction (AQC).

3 Plantations rustiques capables de supporter des sécheresses et qui prennent rapidement de l'expansion pour ombrager le sol et le stabiliser par leurs racines.

4 Les Recommandations techniques de l’agriculture urbaine en toiture sont disponibles auprès de l’Adivet. Pour recevoir le document : contact@adivet.net